Objet
« Article 2 des statuts : Le Petit Ney a pour but : De favoriser, développer et encourager les échanges socioculturels au sein d’une population aux cultures variées. De créer un espace de rencontre entre personnes venues d’horizons différents et favoriser la confluence des différentes cultures. » Consultez les statuts de l’association
« Article 2 des statuts : Le Petit Ney a pour but : De favoriser, développer et encourager les échanges socioculturels au sein d’une population aux cultures variées. De créer un espace de rencontre entre personnes venues d’horizons différents et favoriser la confluence des différentes cultures. » Consultez les statuts de l’association
L’association Le Petit Ney est née, en 1994, de la volonté d’un groupe d’habitants unis par un projet collectif pour valoriser leur «micro-quartier» enclavé entre le Boulevard des Maréchaux et le périphérique et classé Politique de la Ville zone sensible urbaine.
Ces habitants se sont d’abord fédérés autour d’un journal de quartier mensuel. Puis parallèlement, l’association a organisé différentes manifestations culturelles (expositions photo en 1995, exposition-peinture en 1996, «Une cité dans son quartier» en 1998…) et sportives, Les 6h du Petit Ney (1ère édition en 1997) afin de valoriser le quartier et ses habitants et de répondre à des demandes nées à partir du journal.
Le quartier a été classé quartier «Politique de la ville» en mars 1995, l’association s’est rapidement investie dans cette politique et y a participé pleinement. Devant le manque d’offre culturelle, de sa non-prise en compte et l’absence de reconnaissance dans le cadre de la «Politique de la ville» dans le quartier, l’association a proposé dès 1996, le projet «Café Littéraire» afin de répondre à ce besoin et au besoin de rencontres des habitants. Le journal est ainsi devenu peu à peu un «espace de rencontre virtuel».
Le Café Littéraire Le Petit Ney, espace de rencontre à vocation culturelle, s’est ouvert en mars 1999. L’objectif de l’un et de l’autre était de mettre en lien des habitants et acteurs du quartier et de le valoriser. Aujourd’hui le Café Littéraire est un lieu convivial offrant des activités où petits et grands, parents et enfants peuvent se retrouver et une programmation culturelle connue dans un périmètre plus large (Paris et la banlieue) (Île-de-France). L’association intervient également en dehors de ses murs : dans les écoles, pour des cafés des parents, dans les crèche pour de la lecture avec les bébés, dans l’espace public avec le Lieu d’Accueil Enfant/Parent, la cuisine mobile, les ateliers de rue…
Le café littéraire associatif, créé et géré par des habitants du quartier (CA 100 %) est ouvert en journée du mardi au samedi, en soirée les samedis. Ce lieu propose à la fois des activités en journée (ludothèque, lecture avec les bébés, avec les enfants, ateliers d’écriture, ateliers cuisine et cantine participative…) et une programmation culturelle en soirée. L’accès au lieu est libre et pour participer aux ateliers, il est demandé une adhésion.
Les consommations sont à des tarifs accessibles pour tous. Les représentations ou évènements sont soit en entrée libre ou avec une participation financière abordable (moins cher qu’une place de cinéma). Les différents ateliers (stylisme, ludothèque etc.) répondent à des propositions ou des demandes d’habitants. La cuisine est devenu un des pôles majeurs du café littéraire par son équipement (préparation des repas de quartier, ateliers cuisine et repas servis le midi et pendant les soirées culturelles) mais également par la compétence des cuisinières. Le projet culturel est la combinaison de différents éléments Une programmation (85 dates par an, 4200 spectateurs) autour d’une diversité d’activités. Elle est fixée en fonction des sollicitations d’artistes, en collaboration avec l’équipe salariée mais également avec des adhérents de l’association.
Pour la partie amateur (spectacles, expositions), elle s’établit en partenariat avec des associations du quartier et de l’arrondissement ainsi qu’avec des établissements scolaires. Une action culturelle au quotidien autour de l’écrit et du livre, mais aussi du jeu. Face aux difficultés de la population à fréquenter et s’approprier les infrastructures culturelles, le Café Littéraire offre par sa configuration et l’implantation de l’association au sein du quartier une réponse aux besoins d’échanges entre les habitants. Un rôle facilitateur pour d’autres opérateurs. Ce rôle fait partie intégrante du projet, grâce à une proximité avec les habitants et une situation à la croisée des réseaux culturels et sociaux. Le Café Littéraire est un espace ouvert à la demande d’autres associations, un relais d’information de structures culturelles, un lieu de médiation, une passerelle avec les habitants et un levier d’actions pour des manifestations collectives (Fêtes de quartier, mémoire du quartier et en appartement).
Les représentations ou évènements sont soit en entrée libre ou avec une participation financière abordable (moins cher qu’une place de cinéma). Les différents ateliers répondent à des propositions ou des demandes d’habitants.
Le projet culturel est la combinaison de différents éléments
Une activité économique micro-locale
Au commencement, le journal était vendu 2F. L’objectif était alors d’auto financer le journal afin de couvrir les frais de fabrication (90 % de frais d’impression). Si le journal ne rencontrait pas de lecteurs, nous l’abandonnerions car il était hors de question qu’il soit financé par les membres de l’association. Pour réussir notre pari, le journal se devait donc de rencontrer des lecteurs au sein du quartier. La multiplication des 2 F nous a permis de couvrir les frais d’impression et de commencer à développer une activité économique avec des ressources propres. À partir de l’ouverture Café Littéraire, cette activité économique a pris plus d’ampleur au fil des ans. Les premières subventions nous ont permis en 1996 de nous équiper informatiquement. Auparavant, le journal était fabriqué dans une société de publicité qui nous mettait gracieusement à disposition trois jours par semaine une partie de son équipement informatique afin de fabriquer le journal.
Au commencement, le journal était vendu 2F. L’objectif était alors d’auto financer le journal afin de couvrir les frais de fabrication (90 % de frais d’impression). Si le journal ne rencontrait pas de lecteurs, nous l’abandonnerions car il était hors de question qu’il soit financé par les membres de l’association. Pour réussir notre pari, le journal se devait donc de rencontrer des lecteurs au sein du quartier. La multiplication des 2 F nous a permis de couvrir les frais d’impression et de commencer à développer une activité économique avec des ressources propres. À partir de l’ouverture Café Littéraire, cette activité économique a pris plus d’ampleur au fil des ans. Les premières subventions nous ont permis en 1996 de nous équiper informatiquement. Auparavant, le journal était fabriqué dans une société de publicité qui nous mettait gracieusement à disposition trois jours par semaine une partie de son équipement informatique afin de fabriquer le journal.
Avec l’ouverture du Café Littéraire, nous sommes passés d’une action entièrement bénévole au salariat. En amont de l’ouverture, fin 1998, les deux premiers salariés ont été embauchés (contrat E-J et CIE) puis un troisième poste a été ouvert peu après l’ouverture en mai 1999 et ainsi de suite. Aujourd’hui, l’association emploie six salariés : 6 CDI : 6 temps pleins. Les personnes salariées ont d’abord été embauchées au sein même de l’association puis au sein du quartier. Parallèlement, nous avons développé progressivement une professionnalisation des salariés tant par la formation externe que la formation interne. Cette expérimentation professionnelle innovante à partir d’un projet d’habitants implique un questionnement et une recherche permanents. De la même façon, la politique salariale s’est peu à peu structurée au fur et à mesure que le Café Littéraire se développait (mutuelle, augmentation annuelle, 35h, grille d’ancienneté…). Chaque année, l’activité économique de l’association augmente : de 88 000 euros en 1999 (1ère année du Café Littéraire), nous atteignons en 2023 400 000 euros.
L’association participe de l’économie locale en s’approvisionnant en priorité auprès des commerçants du quartier. L’objectif de l’association est donc de continuer à développer une activité économique locale et de pérenniser l’emploi en son sein.